L’expression “société post-industrielle” a été inventé par Daniel Bell en 1973. Il a pu faire des prévisions telles que la circulation mondiale des capitaux, le déséquilibre du commerce international et le déclin du secteur industriel au bénéfice du secteur tertiaire. Cela mène à des économies à faible croissance puisque les services montrent habituellement moins de gains de productivité que l’industrie. Ceci est du notamment à l’effet Baumol qui indique que les secteurs à forte intensité de main-d’œuvre qui requièrent une
interaction humaine importante, telles les activités de soins, d’enseignement, ou de l’art du spectacle, ne connaissent pas de croissance de productivité au cours du temps.
Pourtant, les recherches les plus récentes sur la productivité US montrent que l’écart entre l’industrie et les sociétés du secteur tertiaire se réduit significativement dans le cycle d’activité actuel qui est caractérisé par une croissance forte de la productivité. La productivité dans des services qui a cru à 4.8% annualisés dans les 10 trimestres qui ont suivi la récession de 2001 atteint un palier cet automne, non loin au-dessous des 5.6% de l’industrie.
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Dans les cycles d’activité datant de 1970, l’avantage du secteur industrielle était plus important, avec un écart plus grand au moment de la reprise précédent le début des années 1990. L’industrie a gagné 3.7% dans le 10 premiers trimestres suivant ce rétablissement, c’est le double des gains de productivité des sociétés du tertiaire qui était de 1.5%.
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