Est-il temps de réviser son plan stratégique ?

Alors que je rencontre à nouveau mes clients en ce début d’année, la plupart d’entre eux ne réussit pas à tenir le sujet de coûts à l’écart de leur discours. Ou bien les budgets ont été gelés sans avoir fait préalablement une étude d’impact sur les opérations ou les budgets ont été taillés sur le scenario pessimiste. Tous cela alimente les discussions sur les questions : quand cela va-t-il stopper ? De combien de personnes se séparer ? Comment gagner des affaires ?
Est-ce qu’une réduction de capacité en mode préventif est la meilleure chose à faire dans ce contexte ? Doivent-ils faire  différemment ?
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Is it time to overhauling strategic plans ?

As I meet again my customers in this starting of year, most of them does not succeed to keep cost words out of their lips. Either budgets were frozen in spite of no impact study on operations or budgets were already sized on the lowest possible line as pessimistic scenario. All was fuelling gossips about the questions : when will it stop ? how many people to shed ? How to get business ?
Was preventive downsizing the best to do in this context ? Should they do differently ?

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La chasse aux coûts dans les DSI

Durant les périodes de crise, la réduction des coûts est la question principale et urgente qui occupe les bureaux des DSI. Les Directeurs de lignes métiers (BU) et les Directions Générales veulent récupérer autant de trésorerie que possible afin de préserver les investissements et les opérations stratégiques des entreprises. Chaque Directeur veut démontrer combien il est efficace pour soutenir la stratégie, au premier chef le DSI.

Il est temps alors d’avoir des idées.

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Killing IT Costs

In such times of crisis, cost cutting is the most frequent question to be dealt with by a CIO. Business unit managers and CEO would like to get back as much money as possible to preserve strategic company investments and operations. Each manager is keen to show how best he is in company strategy support, so CIO.

Then it is time to have ideas.
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La productivité de secteur tertiaire est le défi actuel que doit relever l’Europe

L’expression “société post-industrielle” a été inventé par Daniel Bell en 1973. Il a pu faire des prévisions telles que la circulation mondiale des capitaux, le déséquilibre du commerce international et le déclin du secteur industriel au bénéfice du secteur tertiaire.  Cela mène à des économies à faible croissance puisque les services montrent habituellement moins de gains de productivité que l’industrie. Ceci est du notamment à l’effet Baumol qui indique que les secteurs à forte intensité de main-d’œuvre qui requièrent une interaction humaine importante, telles les activités de soins, d’enseignement, ou de l’art du spectacle, ne connaissent pas de croissance de productivité au cours du temps.

Pourtant, les recherches les plus récentes sur la productivité US montrent que l’écart entre l’industrie et les sociétés du secteur tertiaire se réduit significativement dans le cycle d’activité actuel qui est caractérisé par une croissance forte de la productivité. La productivité dans des services qui a cru à 4.8% annualisés dans les 10 trimestres qui ont suivi la récession de 2001 atteint un palier cet automne, non loin au-dessous des 5.6% de l’industrie.

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Dans les cycles d’activité datant de 1970, l’avantage du secteur industrielle était plus important, avec un écart plus grand  au moment de la reprise précédent le début des années 1990. L’industrie a gagné 3.7% dans le 10 premiers trimestres suivant ce rétablissement, c’est le double des gains de productivité des sociétés du tertiaire qui était de 1.5%.

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Service industry productivity is the current challenge for Europe

The term “post-industrial society” was first coined by Daniel Bell in 1973. He predicted things like the global diffusion of capital, the imbalance of international trade, and the decline of the manufacturing sector on the behalf of service industry. This leads to slow growth economies since services usually show less productivity growth than manufacturing. This is  the Baumol Effect which states that in labor-intensive sectors that rely heavily on human interaction or activities, such as nursing,education, or the performing arts, there is little or no growth in productivity over time.

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Est-ce que les entreprises doivent nommer un CTO ?

Stricto sensu le périmètre du CIO tourne autour de la gestion de l’actif “système d’information”, même si il englobe fréquemment la gestion des opérations. Les grandes entreprises qui souhaitent maîtriser leurs processus internes, se sentent souvent plus à l’aise avec un second responsable informatique dédié à la technologie : le CTO. Selon les enjeux de l’organisation, ce gestionnaire peut être en dehors de la division informatique, il rapporte alors au COO ou au CEO, ou bien à l’intérieur, il rend compte alors au CIO.

Le CTO peut être:

     * Un agitateur d’idées dont le rôle est de permettre les innovations technologiques
     * Un gestionnaire de l’infrastructure qui assure une position opérationnelle
     * Un visionnaire technologique  qui gère et intègre les nouvelles technologies
     * Un technologue des interfaces externes qui définit les projets et évalue l’impact des technologies sur le business et les clients
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Should companies appoint a CTO ?

Strictly speaking CIO extent is around company information asset management, even if he encompasses often operations management as well. Larger companies which would like to lead processes on its own, may feel better with a second IT manager dedicated to technology, this is a CTO. According to company main stakes, this manager could be outside IT department, where he reports to COO or CEO, or inside and then he reports to CIO.

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La productivité des Divisions informatiques

Je pensais il ya quelques années que la croissance du système d’information des entreprises était plus ou moins linéaire, fonction d’un facteur de taille. Mais avec un  peu plus d’expérience, j’ai vite découvert que l’insertion d’une nouvelle application dans un système existant, revient à créer une sorte de turbulence qui prendra plusieurs mois avant d’être stabilisée.

En effet, prise dans un processus de stabilization, les applications font l’objet de plusieurs changements qui ne modifient pas leur compte initial de points de fonction. De même, lorsque les entreprises acquiérent ou restructurent certaines parties de leur système d’information, ils utilisent souvent des progiciels, qui sont difficiles à évaluer en des points de fonction. Il résulte que la mesure de la taille du système d’information est toujours délicate, et même, est un mauvais prédicteur du changement qui est plutôt lié au rythme de  l’optimization des processus métier.

Cela asssombrit la question de la productivité, car le ratio points de fonction / nombre de personnes n’est pas un indicateur fiable.

Alors, parlons quelques instants de productivité.

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Productivity in IT Divisions

I thought some years ago that Enterprise information system growth was more or less linear, according to a size factor. But getting experience, I soon discovered that inserting a new application in an existing information system comes to the same thing of creating a kind of turbulence which will take several months before to be stabilized.

Indeed, when counted in a stabilization process, applications may undergo several changes which do not change their initial function points count. Also when enterprises acquire or reengineer some of their information system parts, they use to implement COTS which are difficult to assess in function points. It results that measuring information system size is allways difficult and, even done, it will be a poor predictor for change which is rather related to business optimisation pace.

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